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Ankana87

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Un Sourire

Un sourire ne coûte rien et produit beaucoup. Il enrichit ceux qui le reçoivent, sans appauvrir ceux qui le donnent. Il ne dure qu'un instant, mais son souvenir est parfois éternel. Personne n'est assez riche pour pouvoir s'en passer, Et personne n'est trop pauvre pour ne pas le mériter. Il crée le bonheur au foyer, est un soutien dans les affaires et le signe sensible de l'amitié. Un sourire donne du repos à l'être fatigué, rend du courage au plus découragé, console dans la tristesse et est un antidote de la nature pour toutes les peines. Cependant il ne peut s'acheter, ni se prêter, ni se voler. Car c'est une chose qui n'a de valeur qu'à partir du moment où il se donne. Et si quelquefois vous rencontrez une personne qui ne vous donne pas le sourire que vous méritez, soyez généreux, donnez-lui le vôtre. Car nul n'a autant besoin d'un sourire que celui qui ne peut en donner aux autres.

Un peu de liberté……….

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Un peu de légèreté

Un peu de légèreté

passe le temps ……..

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Un peu d’évasion………….

Un peu d'évasion.............

le grenier d’Ankana

Un peu d’eau………

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Tout commentaire que je jugerais insultant, discriminatoire, irrespectueux, vulgaire..........sera automatiquement supprimé de mon blog!!! Je prône le respect, la tolérance........et ne veux en aucune manière que mes enfants tombent sur de tels propos en venant sur le blog de leur maman!! Amicalement Ankana

5 novembre, 2008

Barbara Cartland

J’aime parfois plonger dans l’univers de cet auteur qui mèle fiction et fait historique avec beaucoup de brio !! même si parfois les clichés m’agacent , je lis toujours avec plaisir ces romans.

Barbara Cartland dans romans 18308bio-sketch dans romans66

Vrai nom : Mary Barbara Hamilton Cartland
Nationalité : britannique
Naissance : 09 juillet 1901
Mort le : 21 mai 2000
Métier : écrivain

Biographie de Barbara Cartland

Fille d’un major tué pendant la première guerre mondiale, Barbara Cartland grandit à Londres, avec sa mère, qui tient un magasin de vêtements, et ses deux frères. A 18 ans elle devient journaliste au Daily Express, en tant que spécialiste des potins, et écrit en 1923 un premier roman, Puzzle, traduit en six langues. Cette chronique amoureuse dans les beaux-quartiers n’est que le début d’une longue série de romans sentimentaux, aux intrigues récurrentes : de chastes jeunes filles rencontrent l’amour et la fortune auprès d’hommes virils qui finissent toujours par les épouser. La vie personnelle de Barbara Cartland est plus complexe : elle divorce et épouse en 1936 le cousin de son premier mari, McCorquodal, ce qui fera d’elle la grand-mère par alliance de Lady Di. Contrainte de partir en exil au Canada pendant la Deuxième Guerre mondiale, elle est faite en 1941 commandant junior à titre honorifique du Women’s Royal Army Corps, et devient responsable de l’assistance de 20 000 auxiliaires féminines militaires. Membre du parti conservateur, elle est conseillère municipale pendant neuf ans dans les années 1950, et mène par la suite de virulentes croisades contre l’homosexualité et la pornographie. Connue pour son excentricité, Lady Cartland vit au Manoir Tudor de Camfield place, près de Londres, et continue à écrire de manière inlassable. En 1983, elle entre dans le Guinness Book des records pour le nombre de livres vendus, juste derrière la Bible. Connue pour ses excentricités, son maquillage outrancier et son goût immodéré de la couleur rose, elle laisse derrière elle, au moment de sa mort en 2000, 723 ouvrages et plus d’un milliard de livres vendus à travers le monde.

Parmi les fans de cette vendeuse de rêve, de grands noms comme Churchill, Gandhi, Sadate. Mais Barbara ne se contente pas de cet immense succès. Elle publie aussi des biographies, des livres de cuisines, des traités de morale.

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Five Complete Novels5 nouvelles complètes (en anglais, je ne l’ai pas trouvé en français, donc si vous le trouvez ,dîtes-le moi pour que je puisse l’acquérir!!)

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bibliographie de poche .

Pour moi , un livre est avant tout un moyen comme un autre de s’évader ! et je sais très  bien où aller quand j’ai besoin d’un livre plus sérieux!! mais l’avantage des romans sentimentaux, nous voyageons dans un monde rosé sans bouger de son canapé!!

Par ankana87 le 5 novembre, 2008 dans romans
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le Hérisson!

petite anecdote concernant mon chien et cet animal :

Voyou est un petit citadin, plus canapé que dehors!!alors que depuis que nous vivons à la campagne , il aime son grand parc pour jouer au foot avec les enfants !

Un soir que nous étions dehors mon mari et moi , j’entends le chien grogner après quelque chose , je m’avance , j’aperçois un hérisson en boule pour se protéger de la curiosité de mon chien. ET bien sûr mon Voyou trop curieux a eu une petite leçon bien méritée!!

 

 le Hérisson! dans faune 44785941_da937064ef

On ne présente plus le hérisson, ce sympathique animal au dos hérissé de piquants qui s’aventure tout près de nos habitations. Mais que sait-on au juste de lui ? On le rencontre généralement dans nos jardins ou sur les bords de route (le plus souvent écrasé hélas!), et c’est à peu près tout. Mais que mange-t-il ? Où vit-il ? Que fait-il l’hiver ? C’est ce que nous allons découvrir ensemble.

Le hérisson Erinaceus europaeus fait partie des mammifères insectivores de la famille des Erinacéidés.
Il est impossible de le confondre avec un autre animal, étant le seul en France à porter des piquants sur le dos (longueur des piquants: 3 cm). D’autres animaux portent des piquants mais vivent dans d’autres pays (Porc-épic, Tenrec). Sa longévité ne dépasse pas 10 ans, mais sa moyenne d’âge dans la nature est de 2 ans car plus du tiers de sa population périt chaque année.

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Commun dans un grand nombre de biotope, le hérisson habite les bois de feuillus, les haies, les broussailles, les parcs, les prairies humides (surtout au bord de ces milieux), les jardins, les dunes avec buissons. On le trouve jusqu’à 2 000 m en montagne, et jusqu’au sommet dans les Vosges sauf dans les zones déboisées. Il est rare de le trouver dans les forêts de résineux, les champs de céréales, les landes, les marais. Il hiberne dans un nid d’herbes et de feuilles. Le nid est semblable pour la reproduction en été. La plupart des Hérissons changent de nid au moins une fois au cours de l’hiver. En été, il s’abrite dans la végétation et peut changer d’endroit au bout de quelques jours. Les femelles sont plus casanières que les mâles. Il occupe parfois un ancien terrier ou une rabouillère de lapin.

Son domaine vitale est très variable selon la saison et l’habitat. Normalement, il recouvre une zone de 15 à 40 ha. La densité des population est également variable, de 1 pour 0,5 ha à 1 pour 3 ha. Les domaines de différents individus se chevauchent mais les risques de rencontre sont peut-être réduits car les Hérissons s’évitent.

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En fin d’été le Hérisson grossit énormément, il se constitue une réserve de graisse qui va lui donner droit, l’hiver pendant son hibernation, à un certain nombre de brefs réveils, une vingtaine entre fin septembre et mi février.

  

La température normale du Hérisson est de 35°C. Au cours de son sommeil sa température s’établi à  2°C ou 3° C au dessus de la température extérieure et varie avec elle. Si la température descend en dessous de O° C, il se réveille automatiquement. Il dort ainsi 5 ou 6 jours et se réveille en 2 ou 3 heures, sa température se réchauffe et il revient à la vie.

 

Même plongé dans son profond sommeil hivernal, le Hérisson a le réflexe, au plus léger dérangement, de hérisser ses épines en une fraction de seconde et de se métamorphoser en oursin. C’est pourquoi, pendant longtemps, on a cru qu’il dormait en boule.

  

En réalité, il ronfle douillettement sur le ventre avec juste la tête et les pattes qui dépassent ; à moins qu’ il ne sommeille couché en  rond, comme un chat.

 

Moyen de défense.herissonld02

C’est uniquement quand on le touche qu’il se métamorphose vite fait en châtaigne…

Les épines du Hérisson sont plantées dans un énorme muscle en forme de bonnet, quand il est vaguement inquiet, il descend un peu son bonnet et les aiguilles se relèvent aussitôt.

C’est seulement lorsqu’il se sent menacé qu’il enfonce le bonnet avant de le fermer hermétiquement en serrant à fond le cordon, en contractant aussi fort que possible le muscle orbiculaire.

En approchant par-dessous (ou alors en retournant la pauvre bête) voici ce que l’assaillant pourrait voir: une sorte d’esquimau en costume de guerre, emmitouflé dans un épais anorak d’aiguilles dardées dans tous les sens.

A présent, l’ennemi va devoir être très, très patient, car l’assiégé peut reste dans cette position pendant des heures et des heures, sans ressentir la moindre fatigue.

Le Renard, ou le Chien (un de ses pires ennemis) peut réussir à tuer le Hérisson: juste après l’avoir retourné, il essaie de le mordre à la vitesse de l’éclair, à la tête ou au cou, avant que la petite bête ait eu le temps de refermer entièrement son armure.

Un seul animal semble parfaitement outillé par la Nature pour décortiquer la grosse châtaigne du Hérisson, c’est le Blaireau.

Le piquant du Hérisson est si solide et si bien fixé à la peau qu’il serait théoriquement possible de suspendre l’animal par une seule épine

On raconte que pour dégager un Hérisson prisonnier dans une canalisation, il a suffit de le tirer par une épine,

Combien un Hérisson adulte possède-t-il de piquants ? – entre 5 000  et7.500

Il est ultra résistant, rigide,  pratiquement  indéformable. Par-dessus le marché,  il est creux donc  hyper-léger. Ce sacré piquant peut tenir le coup dix-huit mois. Après quoi, il tombe très vite remplacé par un autre piquant.

Particularité.nfe9631e

Lorsque le Hérisson tombe, par hasard, sur un objet à l’odeur étrange, il lui arrive d’avoir une réaction complètement abracadabrante.

D’abord, il flaire, lèche, ou mâchouille l’objet… Et, subitement, il se met à produire des flots et des flots de salive mousseuse ..

Ensuite, au prix de contorsions incroyables, le voilà qui se retourne, noyant ses épines sous une véritable marée de bave qu’il tartine ferme avec sa langue.

Depuis des décennies, les savants se collent des migraines à essayer de comprendre cet extraordinaire comportement (baptisé par eux: « auto-lubrification »).

Pour l’instant, personne n’a le moindre début de réponse.

  

Dans la Nature, le Hérisson n’a pas peur de dévorer toutes sortes d’insectes toxiques: Mille-pattes, Carabes, Abeilles, Guêpes. …Et même les Méloés, farcis de cantharidine: alors que quatre milligrammes de ce poison violent suffisent à envoyer au cimetière un Homme adulte de 80 kilos, il faut 25 fois cette dose pour tuer le petit Hérisson.

On affirme également que cette bestiole extraterrestre résisterait, de façon totalement incompréhensible et diabolique, aux produits les plus divers: venin de vipère; bave de crapaud; toxine du tétanos (il y est 7 000 fois moins sensible que l’Homme), gaz carbonique, opium; arsenic; cyanure, chloroforme.

Certes à la longue, ces substances finissent par avoir sa peau. Mais à une condition: doubler, tripler… décupler les doses.

Et pourtant ces exploits ne lui servent à rien car dans la nature, l’étourdi a bêtement oublié de s’immuniser contre les toxiques qui le visent le plus directement; par exemple la strychnine, ce poison autrefois destiné aux Renards, et qui, au moment de la  lutte contre la rage, a tué  par erreur des centaines  de Hérissons.

Plus grave: il n’a rien trouvé non plus dans son sac à malice contre les mixtures modernes,  répandues à foison dans les  jardins et les cultures: herbicides, pesticides et autres  métaldéhydes anti-limaces. 

Une étude, portant sur 244  Hérissons morts, signale comme cause numéro un des  décès, 26 %, les  intoxications dues aux  produits chimiques.

Petite histoire de hérisson :

Le Hérisson,  je suis capable de coller une Vipère au tapis. Cela peut vous donner le frisson, mais franchement, c’est moins difficile que cela en a l’air.

Première chose bien hérisser mes milliers de  piquants. Ensuite m’approcher prudemment de l’ennemie, pour tâcher de lui infliger le plus vite possible, une violente morsure n’importe  où sur le corps. En réponse, évidemment, elle essaie aussitôt de me mordre. Mais, manque de  bol pour elle, ses crochets venimeux sont plus courts que mes épines. impossible d’atteindre  ma peau ! 

Alors, son venin gicle dans le vide,  en pure perte et, bien souvent, elle ne réussit  qu’à se blesser horriblement à la tète ou au cou. A moi, à présent, de profiter de la seconde  précise où la souffrance l’a mise légèrement K.O. pour la mordre à nouveau et moudre son  corps entre les deux terribles tenailles de mes mâchoires. Nouvelle fulgurante douleur,  nouvel accès de furie, nouveaux coups de  crochets et nouveaux empalements inutiles et atroces de la Vipère sur mon buisson d’épines… 

Quand la pauvre bête se  retrouve à bout de forces, saignant de partout, et qu’elle a épuisé ses dernières munitions de poison, il ne me reste plus  qu’à lui administrer le coup de grâce en  me roulant sur elle, toutes aiguilles  hérissées: elle rend I’âme, d’un coup comme un vieux pneu, le corps  misérablement traversé par mille clous. 

Mais voulez-vous savoir le pire ? Je ne lui veux aucun mal, à cette pauvre Vipère. La plupart du temps, quand je chasse, elle est tranquillement cachée dans sa retraite,  Le jour, c’est moi qui dort, comment  voulez-vous que l’on se rencontre ?

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Entre le 2 et le 25 août 1977, sept Hérissons, kidnappés à Yverdon (Suisse), furent équipés d’un petit émetteur radio, puis relâchés très loin de chez eux, jusqu’à sept kilomètres.

Cinq d’entre eux retournèrent directement au bercail, après quatre ou cinq nuits de voyage, le sixième se fit bêtement intercepter en chemin par un cultivateur.

Quant au septième, il profita de l’occasion pour changer radicalement de vie; il posa son sac dans le premier village rencontré sur sa route,

Tout cela, n’est rien, pourtant à côté de l’extraordinaire odyssée de Topa, un Hérisson russe transporté à 77 km de chez lui, il rentra à la maison après deux mois de marche à pied.

Extraits.

La Hulotte N° 77 1999.
08240 Boult aux Bois
Réalisée le 20 juillet 2003  André Cochet
Mise  sur le Web le   juillet  2003

Christian Flages

 

lili_herissonallez-y  !!

quelques ouvrages pour en savoir plus :

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Avec son dos et ses flancs couverts de piquants, sa faculté de se mettre en boule à la moindre alerte, le hérisson fait partie des animaux les plus populaires de la faune européenne.
Abondamment illustré, cet ouvrage dresse un panorama complet du hérisson et donne de nombreux conseils pratiques pour favoriser sa présence au jardin. La biologie du hérisson : anatomie, comportement, habitat, alimentation, maladies et parasites. Le hérisson au jardin : comment entretenir et gérer son jardin afin de le transformer en refuge pour les hérissons. Les soins au hérisson : la législation, l’aide à l’hibernation, les orphelins.

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Par ankana87 le 5 novembre, 2008 dans faune
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Le Moyen-Âge(2)

La Tapisserie :

En 1025 à Arras se réunit un concile qui prit la décision de développer les images, la décoration, afin de cultiver un peuple illettré sur la religion et la politique. De ce fait les évêques vont commander plusieurs tableaux et tapisseries représentant la vie du Christ et des saints aux artistes, ce qui embellira les églises et cultivera davantage le peuple.

La tapisserie de Bayeux :

Le Moyen-Âge(2) dans Histoire bt29

Cette broderie de la fin du XIe siècle, rebaptisée par erreur « tapisserie » au XIXe siècle, représente la conquête de l’Angleterre par les Normands en 1066. La tenture de Bayeux est célèbre par son ancienneté, son ampleur et son état de conservation. Sorte de bande dessinée avant l’heure, elle annonce également le développement de la tapisserie historiée. Cette broderie, actuellement exposée au Musée de la reine Mathilde à Bayeux(Calvados), mesure environ soixante-dix mètres de long et cinquante centimètres de large.

 

Elle est travaillée avec du fil de laine à deux brins en huit teintes naturelles (rouge et différents tons de jaune, vert et bleu), sur un fond constitué de plusieurs morceaux d’une forte toile de lin bise. Deux techniques seulement sont utilisées : une variante du point de tige pour les contours et un point de couchure, appelé actuellement point de Bayeux, pour le remplissage des motifs. Ce dernier point appelé encore point d’Orient, est exécuté sur un métier à broder. On commence par remplir le motif avec un point lancé très serré, puis on tend ensuite des fils perpendiculairement aux premiers, en les espaçant d’un demi-centimètre environ de façon très régulière. Enfin, on fixe les fils avec des petits points placés en quinconce.

 

Précédés d’une courte explication en latin, les événements historiques figurent sur la partie centrale, bordés en haut et en bas de frises représentant des animaux et des scènes de chasse ou de la vie paysanne, ainsi que quelques batailles secondaires. Malgré l’absence de perspective, les attitudes des personnages et le foisonnement des armes des guerriers suggèrent bien le mouvement et donnent du rythme à la composition. Sur les soixante-treize séquences représentées, près de la moitié se situent avant la conquête. Les personnages principaux sont le comte Harald de Wessex, devenu roi sous le nom de Harald II d’Angleterre, et le duc Guillaume de Normandie, plus connu sous le nom de Guillaume le Conquérant.

 

On ne sait pas très bien qui a pu faire exécuter cette tapisserie. Certains l’attribuent à la reine Mathilde, la femme de Guillaume le Conquérant ; d’autres pensent qu’elle aurait été commandée par Odon de Bayeux, pour orner la nef de la nouvelle cathédrale, inaugurée en 1077. (pages persos de Fabrice)

Creche dans Histoire

La tapisserie d’Aubusson :

L’origine de la tapisserie reste mystérieuse.
Selon la légende, les Sarrasins, après leur défaite en l’an 732 à Poitiers, auraient installé des métiers sur les bords de la Creuse.Ainsi que l’écrit l’abbé Lecler : « Attribuer l’origine d’Aubusson à une troupe de Sarrasins qui, échappés aux coups de Charles-Martel en 732, se réfugièrent en ce lieu, c’est faire du roman, et non de l’histoire. Il est bon de remarquer que c’est l’expression tapis sarrasinois, donné à un genre de tapis fabriqué à Aubusson, qui a donné lieu à cette légende. »
Le XVe siècle voit l’apparition des millefleurs : le fond des tapisseries est chargé de motifs floraux. La Dame à la Licorne en est l’exemple le plus célèbre.
Au XVIe siècle, les tapisseries se tissent à Aubusson, Felletin, Bellegarde… Elles ont un rôle décoratif et s’inspirent de thèmes religieux et mythologiques représentant des verdures, des animaux et des personnages.
Au XVIIe siècle, la tapisserie connaît un bel essor et, en 1665, Colbert fait d’Aubusson une Manufacture Royale.
Après la Révolution, les ateliers de la Marche perdent leur statut de Manufactures d’Etat. La tapisserie d’ameublement et le tapis mécanique se substituent à la tapisserie murale qui n’est plus appréciée.

 

Tapisseries de la Chaise-Dieu (Auvergne).
Données en 1518 à l’église qu’elles ornent encore aujourd’hui par Jacques de Saint-Nectaire ou Sennectère, dernier abbé régulier, dont elles portent les armoiries, il serait difficile de désigner le lieu où elles furent fabriquées, et l’auteur des cartons originaux. Tout ce qu’on peut affirmer, c’est qu’elles ne sont pas un ouvrage flamand : le type de physionomie donné à chacun des personnages est trop empreint d’idéalité pour ne pas démentir cette origine. C’est ce qui, joint à la finesse de l’exécution et à la richesse du travail, fait penser qu’elles sont sorties peut-être des fabriques de Florencemonu ou de Venisemonu, ou qu’elles sont l’oeuvre d’artistes italiens établis en France depuis l’expédition de Charles VIII. Ces tapisseries sont au nombre de 14, dont 3 de forme carrée, ayant 3,33 m en tous sens; les autres ont 2 m de hauteur, sur 6 de longueur, à l’exception d’une seule qui n’a pas moins de 8,50 m. Douze sont appendues au-dessus de la boiserie du choeur de la grande église; les deux autres sont placées dans l’église des Pénitents, ancien réfectoire des moines qui forme aujourd’hui une chapelle.
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Les tapisseries de la Chaise-Dieu sont un tissu de laine et de soie fait au métier, et l’on aperçoit encore sur presque toutes des fils d’or et d’argent que le temps a respectés. Elles représentent l’histoire de l’Ancien et celle du Nouveau-Testament mises en regard, c.-à-d. la figure et la réalité. Chacune d’elles est divisée en trois compartiments formés par des colonnettes: celui du milieu est presque toujours occupé par un trait de l’histoire de Jésus, et les deux autres par les points de l’histoire de l’Ancien Testament qui sont la figure du Nouveau. Des exergues placés en haut renferment un quatrain en prose latine rimée; les deux premières lignes sont tirées de la Bible et expliquent la figure, les deux dernières la réalité. Dans le milieu et en bas de la tapisserie, on lit des sentences tirées des Prophètes, des passages empruntés soit aux Psaumes, soit aux autres livres de la Bible, mais toujours relatifs au sujet représenté dans le compartiment où ils sont placés. Les trois tapisseries carrées forment à elles seules un abrégé de l’histoire de Jésus dans ses trois faits principaux, la naissance, la mort et la résurrection. La fabrication des tapisseries de la Chaise-Dieu doit remonter au commencement du XVIe siècle ou à la fin du XVe : elles dénotent, en effet, dans l’architecture et dans les costumes qu’elles reproduisent, les règnes de Charles VIII et même de Louis XI plutôt que ceux de Louis XII et de François Ier.

Tapisserie de Dijon.
Elle représente l’histoire du siège que soutint cette ville contre les Suisses en 1513, et est divisée en trois tableaux, qui retracent : le 1er, le siège à son commencement; le 2e, la procession solennelle qui eut lieu dans un moment de trêve, le long du rempart, en l’honneur de Notre-Dame-de-Bon-Espoir; le 3e, la fin du siège, ou l’exécution du traité conclu entre les habitants et les Suisses, ainsi que les actions de grâces que le gouverneur vient rendre à la Vierge. Cette oeuvre dut être faite peu de temps après l’événement dont elle était destinée à perpétuer le souvenir, puisqu’elle représente avec exactitude les divers monuments de la ville, les costumes et les armes du XVIe siècle. Le dessin se distingue par une expression naïve et par une grande richesse de composition, opposées à des fautes d’ordonnance et de perspective. La tapisserie de Dijon a 2,384 m de hauteur sur 6,604 m de longueur; elle ne contient pas moins de 50 personnages par compartiment. On ignore de quelle manufacture elle sort, et par qui elle fut commandée. Elle dépendait anciennement du mobilier de la fabrique de Notre-Dame; achetée pendant la Révolution à un brocanteur par le maire de Dijon, et placée dans une des salles de l’ancien hôtel de ville, d’où elle a passé au Musée en 1832, elle est aujourd’hui tendue dans la cage de l’escalier de ce Musée; bien que le temps en ait altéré la fraîcheur, elle n’en est pas moins intacte, et assez bien conservée jusque dans ses moindres détails.

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Tapisseries de Nancy.
L’une de ces tapisseries remonte à une assez haute antiquité : elle a d’abord appartenu à Charles le Téméraire; prise dans la tente de ce prince par les Lorrains après la bataille de Nancy en 1477, elle servit au palais des ducs de Lorraine jusqu’à Charles IV, qui en fit don à sa Cour souveraine. Ce qui reste de cette tapisserie a 25 m de longueur sur près de 4 m de hauteur, et garnit aujourd’hui une des chambres de la Cour impériale et une autre salle inoccupée. C’est une de ces oeuvres flamandes dont le tissu de laine très fine est éclairé par l’or et la soie; la soie et la laine subsistent encore, mais l’or ne s’aperçoit plus que dans quelques endroits et avec l’aide d’un beau soleil. Le sujet est une histoire allégorique qui a pour but de représenter les inconvénients de la bonne chère. Les personnages, de grandeur naturelle, portent leur nom écrit sur eux; ce sont, pour les amphitryons : Dîner, Souper- Banquet; pour les convives : Passe-temps, Donne-Compaiinie, Gourmandise, Friandise, Je Boy-à-vous, Je Plaise-d’autant, Acoustumance; pour les maladies qui attaquent les convives après le repas : Apoplexie, Paralisie, Pleurésie, Colicque, Esquinancie, Ydropisie, Jaunisse, Gravelle et Goutte; pour les remèdes qui viennent à leur secours: Sobriété, Pilule, Clistère, etc. Des inscriptions en caractères gothiques, placées dans le haut, expliquent les scènes. 

L’histoire est incomplète, et le dénouement perdu. La tapisserie a été coupée en plusieurs morceaux,et malheureusement ce n’est pas aux endroits indiquée comme changement d’action par les divisions de l’artiste lui-même. On n’a pas été plus heureux quand on a voulu rejoindre ces morceaux : on les a placés dans l’ordre erroné où on les voit aujourd’hui; mais l’ordre naturel a été rétabli dans la reproduction qui en a été faite par la gravure, grâce à une Moralité dont le sujet a été puisé dans cette tapisserie, et qui peut servir aussi à retrouver les scènes qui manquent. Cette Moralité a pour titre : Condamnacion des banquetz, et pour auteur Nicole de La Chesnaye; on la trouve isolément, et dans un recueil dédié à Louis XII et intitulé : La nef de santé avec le gouvernail du corps humain et la condamnacion des bancquetz, etc. On peut regarder les deux premières scènes de la tapisserie de Nancy comme le tableau fidèle d’un repas seigneurial au XVe siècle, tant sous le rapport des ornements de la salle du festin que sous celui des vases qui servent à table et des serviteurs qui assistent au repas. Le costume des personnages est aussi tout à fait caractéristique; ce sont les vêtements et ornements en usage vers le milieu du XVe siècle, et la disposition artistique, le choix du sujet, l’exécution elle-même, portent bien l’empreinte du style des oeuvres de cette époque. 

Le local de la Cour d’appel de Nancy possède une autre tapisserie, qui n’a aucun rapport avec la précédente, et qui provient dit-on, de la même source. Elle représente l’histoire d’Assuérus révoquant son édit contre les Juifs. Les principaux personnages, après le roi, sont : Esther, Aman et Mardochée, L’artiste, ayant voulu leur donner un costume oriental, les a affublés de vêtements de fantaisie, qui ne sont d’aucun peuple ni d’aucune époque. Comme dessin, les figures d’Esther et de ses trois dames d’honneur sont très belles; leur physionomie est d’une exécution remarquable, et, dans l’expression du visage, ainsi que dans la posture d’Esther, il y a quelque chose de cette langueur que donnèrent à leurs madones aux siècles suivants les grands génies de la peinture italienne.

 

Tapisseries de Reims, dans l’église métropolitaine.
Il y en a environ 40, formant diverses collections, et représentant toutes, à l’exception de deux ou trois, des sujets religieux. L’église de Saint Remi compte aussi dix tapisseries, toutes d’égale grandeur et de forme pareille, données en 1531 par Robert de Lenoncourt, abbé commendataire. Elles représentent la bataille de Tolbiac, le baptême de Clovis, la peste de Reims (btcfLes pestes au Moyen âge), et les événements qui donnèrent lieu aux miracles de Saint Remi, et sont très belles de couleur et de travail. C’est surtout à l’envers qu’il faut les voir; les couleurs, garanties de ce côté contre l’action de l’air, ont conservé presque tout leur éclat. Sur les dix, il y en a quatre moins altérées que les autres et qui paraissent avoir moins servi. En effet, dans les processions et autres cérémonies, on n’étale en général que six tapisseries. La perfection du travail, l’agencement de la composition, l’habileté avec laquelle les dessins ont été tracés, peuvent être un objet d’étude et d’instruction pour les artistes de nos jours. Quant aux tapisseries de la cathédrale, elles sont pour la plupart constamment exposées sur les murailles des nefs collatérales et contre la grande porte centrale; il en est aussi qu’on tient roulées dans la sacristie, et qu’on n’expose que dans les solennités. Parmi ces tapisseries, il en est d’assez médiocres; elles n’appartiennent point, comme les autres, au XVIe siècle, mais au XVIIe, et sont l’ouvrage d’un nommé Pepersak artiste flamand.

Tapisseries de Beauvais.
Il y en eut deux bien distinctes, représentant, l’une des sujets religieux, l’autre des sujets profanes. Les tapisseries religieuses, jadis en plus grand nombre qu’aujourd’hui, furent données vers 1460 à la cathédrale de Beauvais, dont elles ornèrent le choeur jusqu’au XVIIIe siècle, par Guillaume de Hollande, évêque de cette église. Elles sont présentement dispersées, et plusieurs même ont péri. Les fragments qui ont été conservés représentent quelques faits miraculeux de la vie de Saint Pierre. Un de ces fragments, en la possession de Dusommerard, est remarquable à cause des costumes militaires et de l’architecture : c’est celui où est retracée l’évasion de Saint Pierre, conduit par un ange hors de sa prison, tandis que les soldats chargés de le garder sont endormis. Les autres fragments que conserve la cathédrale de Beauvais se distinguent aussi par la richesse des costumes et le naturel des physionomies; des inscriptions explicatives et en caractères gothiques sont placées au haut de chaque compartiment.

Tapisserie de Bayard.
Elle décorait autrefois la grande salle du château de ce nom, près de Grenoble; elle fut vendue, en 1807, à un artiste de Lyon, qui la céda en 1837 à Achille Jubinal. Elle se compose de trois fragments qui se suivent sans interruption, et qui ont chacun 4,33 m de hauteur sur 2,33 m de largeur; mais elle devait être jadis bien plus considérable. L’architecture, les costumes, les armes, tout dénote qu’elle est du commencement du XVe siècle; l’écriture des légendes qui expliquent le sujet offre même quelques caractères pareils à ceux de la fin du XIVe. Le sujet est tiré de l’Iliade  d’Homère, et il est probable que ce poème se trouvait reproduit en laine presque tout entier. Le premier compartiment représente la ville de Troie  : les édifices sont construits dans un singulier système architectural qui n’appartient à aucune époque; quelques-uns cependant sont ornés de dentelures gothiques. On remarque au premier plan un groupe dont toutes les têtes sont d’une grande correction de dessin et ont beaucoup d’expression de physionomie; les personnages qui composent ce groupe portent leur nom écrit sur leurs vêtements, Eneas, Anthénor, le roy Priam, Panthasilea. Une légende tracée au bas du compartiment explique qu’il s’agit de Penthésilée, reine des Amazones, venant avec ses guerriers au secours de Troie, où elle est reçue par Priam et sa cour. Les costumes et la coiffure se rapprochent des modes en usage sous Charles VII. Le second compartiment représente un combat dans lequel la lance de Porydamas se croise avec l’épée d’Ajax Thélamon. On y voit aussi Philiménès qui combat, et la reine Panthasilea qui frappe de son glaive  Diomède renversé de cheval.

Le troisième  compartiment offre une scène plus paisible. Sous une tente élégante, Pyrrhus, fils d’Achille, est debout; on l’arme chevalier avec les cérémonies du Moyen âge; autour de lui se tiennent Ajax et Agamemnon, qui semblent lui servir de parrains; il saisit d’une main la bannière qu’on lui présente, et parait ému de l’honneur qu’on lui décerne; à ses pieds est un écuyer qui lui chausse l’éperon. 

Au résumé, toute cette composition est fort expressive. La tapisserie de Bayard est, en outre, curieuse par son travail, qui est en pièces de rapport comme les premières tapisseries de Flandre, par les costumes, qui sont riches et élégants, enfin par la beauté des figures.

http://www.tapisserie-royale.com/index.php?p_id=25#hautLicorne5

254355blog très sympa qui vous parle des châteaux du Moyen-Âge en Belgique et autres………;à vous d’aller le découvrir!

quelques ouvrages sur le sujet :

2711844935.08.LZZZZZZZLa tapisserie médiévale. Musée national du Moyen Age, Thermes de Cluny
de Fabienne Joubert

9782711853861FS

La tapisserie du Jugement dernier est la dixième et dernière pièce d’une des plus importantes tentures bruxelloises de la fin du XVe siècle que les historiens de l’art du XXe siècle ont intitulée l’Histoire de la rédemption de l’Homme.
Se déployant sur une longueur de plus de quatre-vingts mètres, elle était probablement destinée à composer un décor éphémère dans les rues lors d’occasions solennelles : entrée de souverain, mariage princier, procession. La tenture de l’Histoire de la rédemption de l’Homme est une belle illustration du passage du Moyen Age à la Renaissance. Médiévale dans son style et dans la majeure partie de son iconographie, elle s’achève sur un message triomphant d’humanisme: au jour du Jugement, l’Homme (Adam) et la Nature (Eve) sont figurés à la droite du Christ, parmi les Elus que les anges viennent couronner.
Empruntant une partie de sa composition à Rogier Van der Weyden, le très spectaculaire Jugement dernier, avec sa centaine de personnages, évoque une grande scène de théâtre où se côtoient prophètes, apôtres, Vices et Vertus, le Tentateur, les anges et les démons. L’auteur de ce « Solo » nous propose de partir à la découverte des protagonistes de ce récit et de tous ceux qui furent liés à l’histoire de cette tenture.
27193Musée National du Moyen-Âge

Une époque à connaître.

Le musée national du Moyen Age offre de nombreuses collections présentant aussi bien des sculptures gothiques que peintures, enluminures et vitraux ; des tapisseries et tissus du Moyen Age ou tout simplement des œuvres témoignant de la vie quotidienne à l’époque.

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Du mercredi 1 décembre 2004 au mercredi 31 décembre 2008

Par ankana87 le 5 novembre, 2008 dans Histoire
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