8 décembre, 2008
Poésies sur l’amitié
Quelque soit la forme de l’amitié , elle est importante à nos yeux !
Guy Dumoulin
IVRE D’AMITIE
Je ne suis rien sans toi,
Bouteille vide, la tristesse a sa loi.
A la folie, je me suis laissé aller.
Mon île partie, le bateau a tout simplement navigué,
En aveugle, depuis que ce fameux quai m’a empoisonné.
Ce n’est pas de l’amour, même si la voilure est déchirée,
L’amour est pour les dragueurs et autres apollons.
Dieux grecs, moi simple navigateur,
A la recherche de ton visage sur le royaume de POSEIDON.
Tu n’es pas Pénélope, je ne porte pas le prénom d’Ulysse,
Ma bouteille vide me plonge littéralement dans des étranges abysses,
Le mot lui-même est bizarre, tiens mon guéridon ressemble à un blinis
Nectar, tournant cette tête de marin, les éléphants ne sont pas un, mais dix,
Ronde inopportune, sur ce plafond, dont les yeux punissent,
Le sans diplôme, éternel perdant, ta photo sur la commode ;
Amie, hier, comme avant au choix, ton deuxième prénom, ALICE ou MAUDE…
Sur ce lit naufragé, la rivière est à sec,
Les larmes ont pourtant déversé, es-tu heureuse avec ce mec ?
Réponds, soit charitable ne détourne pas la conversation,
Une réponse, de but en blanc, même si je préfère le rosé,
Elle est drôle… Oh ! , et puis vu que la stupidité fait partie de la tradition,
Autant en ton honneur la respecter,
Oui, les murs font tourner ma chambre comme un manège,
Mais je vais me mettre à la verticale afin d’ouïr ta réponse.
Tu sais, ton silence est inutile… Joli cortège,
Ca tourne un peu, ,
Quelle charmante idée, une fête foraine près d’un feu de braise,
Romantique peut-être, mais la barbe à papa a un goût de pierre ponce …
Dis, te souviens-tu des prés où sous le tapis de coquelicots se nichaient les ronces ? ….
Tiens sur le cheval de bois mon cœur simplement chavire,
La bouteille se vide, le papier sur le tapis reste désespérément vide,
Dis-moi à quoi cela sert de t’écrire des longs monologues,
Alors que mes espérances sont devenues des plages où communiquent le fog de LONDRES,
Et un espace de solitude d’un désert aride.
La fête se finit, je laisse aller ce sentiment, lorsqu’on aime, les larmes sont faciles à pondre,
Ma cruche est vide une fois encore,
Toutes les lumières, et la gaieté du moment s’évaporent,
Il ne me reste que l’ivresse, douloureuse, presque acide,
En m’endormant, sur mon radeau, le souhait du moussaillon,
Dans un corps inerte continue la rébellion.
Même si cela ne change rien,
Je te donne mon amour, même si tu viens de préférer le sien.
par rimesoudeprime
Par ankana87 le 8 décembre, 2008 dans amitie, poesie
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