31 janvier, 2009

Didier Barbelivien et Anaïs
LES MARIES DE VENDÉE
J’écrivais ton nom sur les pierres
Sur les cheveux de lierre
Des ruines abandonnées
Je t’attendais a la rivière
Dans le bleu des fougères
Auprès d’un champs de blé
J’écrivais ton nom solitaire
Sur les chemins de terre
Sur les arbres écorches
Je t’attendais dans mes prières
Dans le feu des bruyères
Des soleils de janvier
Je t’attendais, je t’attendais,
Je t’attendais
Et les églises se souviennent
Des tous premiers je t’aime
Des maries de Vendée
Qui couraient a perdre baleine
Boire a l’eau des fontaines
Leur tout premier baiser
Et les moulins se rappellent
La blancheur des dentelles
Des maries de Vendée
Qui couraient dans les ruelles
Escaladaient les échelles
Pour s’aimer dans un grenier
Je parlais de toi aux nuages
Aux oiseaux de passage
A mes poupées d’enfant
Je t’attendais les nuits d’orage
Dans les genêts sauvages
Au bord de l’océan
J’écrivais ton nom sur les plages
Sur les murs des villages
Le nuits de la Saint-Jean
Je t’attendais comme un rivage
Quand un bateau naufrage
Au coeur de l’ouragan
Je t’attendais, je t’attendais,
Je t’attendais
Et les églises se souviennent
Des prénoms de baptême
Des maries de Vendée
Qui couraient a perdre haleine
Boire a l’eau des fontaines
Leur tout premier baiser
Et les étangs se rappellent
Les serments éternels
Sous les grands peupliers
Garde ta main dans la mienne
Nous serons quoi qu’il advienne
Des maries de Vendée
Deux cent ans après l’instauration de la Terreur par Robespierre et les révoltes chouannes, Didier Barbelivien, dont le cœur bat encore pour l’idée monarchique, souhaitait rendre hommage aux victimes du « populicide » (pour reprendre l’appellation du révolutionnaire Gracchus Baboeuf) vendéen mené par les armées de la République naissante.
Très engagé (le chanteur est clairement du côté des insurgés dans l’histoire), l’album, enregistré avec la chanteuse Anaïs, déjà sollicitée sur « Quitter l’autoroute », est empreint d’une certaine empathie à l’égard de ces paysans qui combattaient « pour Dieu et le Roy ». Mené par des morceaux comme « Te rejoindre en Vendée », « Peuple de géants », « Les mariés de Vendée » ou « La chienne vengeresse », l’album a le mérite d’être d’une qualité sonore répondant aux exigences de l’artiste et de reposer sur un concept plus qu’original.
Échec relatif de l’auteur à l’époque (exception faite du 45 tours « Les mariés de Vendée » extrait de l’album), il mérite franchement d’être redécouvert aujourd’hui.
Benjamin D’Alguerre
Je partage cet avis, il est dommage que cet album ne soit pas plus connu , car les paroles sont très bien écrites……..la musique est envoutante !!
Par ankana87 le 31 janvier, 2009 dans coup de coeurs, Non classé
3 commentaires
27 janvier, 2009

Merci Anjimu …
Je suis assez catastrophée en ce moment, car dans aucun média, aucune presse, même dans les discours de nos chers politiques, personne ne parle de ce qui se passe du côté de l’hôpital public… Et pourtant, moi qui le vis de l’intérieur, je vous garantis qu’il y a de quoi sauter au plafond (peut-être autant que les fautes d’orthographe dans ce mail, je m’en excuse…)
>Tout ce qui va suivre est un peu compliqué, peut-être, mais nécessaire pour vous expliquer ce qui se passe sur le terrain.
> Je suis infirmière dans un service de Médecine adulte (Médecine interne et thérapeutique, pavillon5, hôpital Bellevue à St-Etienne) avec une capacité d’accueil de 21 patients, dont 95% est muté directement des urgences.
Autrement dit, la plupart ne sont pas encore très stabilisés sur le plan médical et ont donc besoin d’une surveillance étroite et efficace de la part des infirmiers et aide-soignants.
Les femmes de ménage (ASH) ont elles aussi un rôle important, car au détour d’un couloir ou pendant qu’elles nettoient une chambre, elles peuvent être les premiers signaux d’alarme d’un patient en détresse. Sans parler de leur travail primordial pour assurer l’hygiène des services, rôles majeur dans la lutte des infections nosocomiales.
> Nos équipes s’organisent ainsi : (les équipes de jour et de nuit sont indépendantses, je ne travaille que le jour matin-soir) 2 infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le matin. 2 infirmières + 2 aide-soignantes + 1 ASH le soir. 1 infirmière + 1 aide-soignante la nuit.
> Ceci est ce qu’on appelle le service minimum, autrement dit, c’est le minimum réglementaire pour assurer la sécurité des patients. Or il faut savoir que nous n’avons jamais de personnel en plus et que la tendance actuelle est de nous faire tourner en sous-effectif de manière presque systématique les soirs et les week-end, soit un seul infirmier pour 21 patients.
> Depuis 2 mois, une de mes collègues infirmières a démissionné et n’est pas remplacée, une autre est en arrêt de travail qui risque d’être prolongé et n’est pas non plus remplacée.
Nous ne sommes donc plus que 6 infirmiers au lieu de 8 à assurer en roulement sur 4 semaines, jours de semaine, week-end et fériés compris.
Alors nous effectuons 1 puis 2 puis 3 week-end supplémentaires (nous en travaillons déjà 2 sur 4 habituellement) et ainsi de suite pour que le service tourne, avec des jours de repos qui sautent et des alternances de rythme incessantes. Si bien qu’il devient impossible de prévoir quoi que ce soit en dehors de la vie du CHU, sous peine de devoir annuler au dernier moment pour cause : boulot !
> Samedi dernier, une autre collègue s’est arrêtée et, étant la seule infirmière du soir, il n’y avait donc personne pour prendre la relève du matin… C’est un infirmier des urgences qui a été détaché de son service pour venir dans le nôtre, qui a assuré les soins de nos 21 patients, alors qu’il ne les connaissait pas, et qui a dû faire face en plus à une situation d’urgence vitale de l’un d’eux…
> Une des ASH est arrêtée depuis 1 an en étant remplacée de manière très ponctuelle, obligeant les 3 ASH restantes du service à se partager un roulement sur 4 semaines, jours de semaine, week-end et fériés compris.
Leur tâches est de nettoyer à elles seules, tous les jours, la totalité des 16 chambres du service de fond en comble (vitres, mobolier, murs, wc ), les bureaux médicaux, les pièces de vie (office, douche, wc, couloir), la salle de soins…
> Il faut savoir que le CHU de St-Etienne est en pleine réorganisation, puisqu’un gros complexe est en fin de construction à l’hôpital Nord, promettant parait-il des technologies de pointe, des locaux modernes et surtout des soins efficaces et de qualité…
> Alors expliquez-moi comment être à la hauteur de ces exigeances quand le personnel est déjà largement en sous-effectif ? L’hôpital refuse d’embaucher, car déficit budgétaire, mais préfère faire appel à l’intérim, qui coûte plus cher que des contractuels…
> Hier, j’étais normalement en “repos”et j’ai passé une bonne partie de ma journée à démarcher la Médecine du Travail, les syndicats et à parler avec notre chef de service, pour essayer de trouver des solutions pour que notre direction nous entende…
> Nous sommes par chance soutenus par notre chef de service, qui connaît la valeur de notre travail et sait que nous ne protestons pas pour rien. Il nous connaît suffisamment pour même remuer ciel et terre pour qu’on s’occupe du sort des soignants à l’hôpital.
Il nous soutient parce que lui-même est très inquiet de la situation et voit notre gouvernement asphyxier le service public hospitalier, or lui a choisi de travailler au CHU par foi en ce service public et dans le respect du serment d’Hippocrate.
> Je dors très mal et pour être honnête je pense au boulot constamment. J’ai peur que le stress me fasse oublier un soin, que la pression m’empêche de prendre le temps avec un patient déprimé, que la fatigue me fasse faire un mauvais calcul de dose, administrer un produit au mauvais patient… J’ai peur que ce métier que j’aime me transforme en assassin, involontairement, parce qu’on aura laissé la situation se dégrader. Parce que nous sommes tous responsables :
Je suis l’infirmière d’aujourd’hui mais nous sommes tous les patients de demain. VOUS pouvez être au bout de ma seringue, ou votre mari, votre enfant, votre proche.
Je vis l’insécurité dans mon travail, alors que je le maîtrise pourtant. Mais je suis humaine avant tout.
Vous serez ceux qui pâtirez du manque de soignants dans les services : je n’aurai pas pu prendre le temps de vous donner des nouvelles du patient que vous aimez, je n’aurai pas pu gérer 2 situations d’urgence à la fois… Faut-il attendre qu’il y ait des morts pour réagir et prendre conscience de ce qui se passe dans les hôpitaux ???
> Aujourd’hui, j’ai besoin de vous. Merci de bien vouloir transférer ce mail de manière la plus large possible. Si vous connaissez des personnes du monde hospitalier, journalistique, politique ou autre, n’hésitez pas à les solliciter.
> Il faut se mobiliser en masse pour être plus efficace, moi toute seule, je n’intéresse personne.
> Merci pour votre attention !
Merci à Tritriva de soulever ce problème que rencontre nos hôpitaux…….

Dans nos campagnes , nous souffrons beaucoup de la fermeture des services hospitaliers….il y a 5 ans , je pouvais faire mes échographies à Saint-Yrieix(quelques dizaines de kilomètres de chez moi ), quand j’étais enceinte de mon dernier je devais faire 40 kilomètres pour les faire …………..je trouve lamentable de fermer des services pour des raisons, qui à mes yeux , sont incohérentes , nous savons que la population vient vivre à la campagne(retour aux sources, qu’ils disent!!) mais c’est pas grave ,on ferme quand même les petites structures pour les gros centres…………

Par ankana87 le 27 janvier, 2009 dans coup de gueule
1 commentaire
25 janvier, 2009
> LISEZ BIEN CE TEXTE…
>
>
> Dans un Avion
> 
> Une Dame Appelle L’hôtesse
> 
> - l’hôtesse Arrive et Demande:
> - »Quel est votre problème, Madame ? »
> - Réponse de la dame:
> - »Mais vous ne le voyez donc pas ? »
> - »Vous m’avez placée à côté d’un noir.Je ne supporte pas
> de rester à côté d’un de ces êtres dégoûtants. Donnez-moi un autre siège !!! »
> 
> - l’hôtesse lui dit:
> - »S’il vous plaît, calmez-vous,Presque toutes les places de ce vol sont prises.
> Je vais voir s’il y a une place disponible. »
> L’hôtesse s’éloigne et revient quelques minutes plus tard.
> - » Madame, comme je le pensais, il n’y a plus aucune place libre
> dans la classe économique. J’ai parlé au commandant et
> il m’a confirmé qu’il n’y a plus de place.
> Toutefois, nous avons encore une place en première classe. »
> 
> Avant que la dame puisse faire le moindre commentaire,
> l’hôtesse de l’air continue :
> - » Il est tout à fait inhabituel dans notre compagnie de permettre à
> une personne de classe économique de s’asseoir en première classe.
> Mais, vu les circonstances, le commandant trouve qu’il serait scandaleux
> d’obliger quelqu’un à s’asseoir à côté d’une personne aussi répugnante. »
> 
> l’hôtesse s’adressant au noir et lui dit :
> - »Donc, monsieur, si vous le souhaitez, prenez votre bagage à main
> car un siège en première classe vous attend. »
> 
> Et tous les passagers autour, qui, choqués,
> assistaient à la scène se levèrent et applaudirent…
>
>
> Si tu te bats contre le racisme renvoie ce message à tous tes amis,
> mais n’éteins pas ton ordinateur sans l’avoir envoyé au moins à une personne.
> C’est la semaine de lutte contre le racisme, participons !!!
>
> FAÎTES PASSER. MERCI.
>
>
>



Par ankana87 le 25 janvier, 2009 dans Humeur
9 commentaires